
« Fille de croix contre fille de lumière, l'une tournée vers le ciel, l'autre vers la terre, leurs destins intimement liés se révèlent au fil des textes joliment ciselés. Les mots jaillissent sur des musiques alliant le classique au rock, la pop au gospel...Autant de couleurs qui donnent à l'ensemble une dimension chaleureuse, d'une vibrante densité.
A l’écoute de quelques titres [d’Isabelle et le Roi], on retrouve le même lyrisme, dans les musiques comme dans les textes, la même emphase que dans Notre Dame de Paris ou Roméo et Juliette ».
« Guilhem Méric préfère utiliser le terme de spectacle musical pour Isabelle et le Roi et avoue en avoir eu l'idée en découvrant celui de Notre Dame de Paris. (...) La musique y est reine et les voix ont droit de cité. A l'écoute des répétitions, on en a même quelques frissons ! (...) Et dans cette enceinte majestueuse, les chansons prennent une dimension nouvelle. Surtout pour le personnage du Roi d'Aragon, dont la voix ne laissera personne indifférent. Un jeune qui prouve qu'il n'y a pas qu'à Paris que les artistes ont du talent. Il suffit d'aller à Gigean ! »
« Ce conte médiéval ne se résume pas à sa simple expression, il est bien ancré dans le monde contemporain et en reflète les réalités, comme l'opposition des convictions entre deux femmes, l'une épicurienne forte de la volonté de faire entrer l'amour et la liberté dans l'abbaye, l'autre désabusée et rigide, réfugiée dans l'austérité de l'ordre cistercien.
Cette tension, portée par des dialogues d’une grande justesse et des chansons aux mélodies puissantes, confère au spectacle une profondeur rare. On y perçoit, derrière les pierres et les prières, la lutte universelle entre le cœur et la foi, entre la soif d’absolu et le besoin d’aimer.
Les voix s’y répondent comme des âmes en miroir, et l’interprétation, tout en émotion contenue, sublime cette dualité sans jamais tomber dans le manichéisme. Isabelle et le Roi devient alors plus qu’une fresque historique : une méditation vibrante sur la liberté intérieure et la rédemption par l’amour.
« UNE HISTOIRE ENVOÛTANTE. »
par Mélanie Jarnet de MESLECTURES
Le mythe des âmes sœurs tel qu’il est décrit dans ce roman est magnifique, pur et passionnant. On ne peut qu’être fascinés par ce que l’on découvre et par ce qui arrive aux personnages. Ils vont être mis à mal, bousculer dans leurs convictions et dans leurs êtres. (…) Ce livre m’a fait voyager le temps de quelques heures et je dois dire que mon expérience a été encore plus envoûtante grâce à la BO de ce livre. L’alliance du texte du roman et de la musique met particulièrement en avant les émotions, les sensations. On sent la passion émanée de tout cela. (…) J’attends avec impatience de pouvoir lire la suite de cette saga plus que prometteuse.
« ON VA DE SURPRISES EN DECOUVERTES »
par Xoxo de Inside your books
On découvre un passé des Ames-sœurs en général plus complexe qu’à première vue : qui les as scindés, pourquoi ressentent-elles un manque indéfinissable même après leurs retrouvailles avec leur Moitié… Ces questions, qui peuvent parfaitement rejoindre celles que nous nous posons dans nos relations amoureuses en tant que lectrices et lecteurs, me laissent songeuse. J’apprécie également de plus en plus le fait que l’auteur a représenté l’amour sous toutes ses formes à travers ces couples : entre père et fille, frère et frère, amant et amante, ou encore amante et amante… J’avoue que le premier m’a d’abord étonné et rebuté, j’étais gênée d’un tel amour, mais me suis rappelée (grâce notament à l’épisode de la série Anne with an e) que l’amour prenait divers aspects (sans pour autant être incestueux ou autre)!
« UN FINAL TOUT SIMPLEMENT GRANDIOSE. »
par Marie Kacher / Les Mots étaient Livres
Il n’est clairement pas question que de batailles dans cet ultime opus ! La quête de nos héros (…) est plus initiatique que guerrière. On le sent, nos protagonistes ne pourront vaincre la terrible Ame Noire Alrazel qu’en surmontant leurs propres doutes, leurs propres peurs, leurs propres démons intérieurs. Qu’en faisant la paix avec eux-mêmes.C’est, je pense, la raison pour laquelle j’aime tant cette trilogie : elle ose mettre à la première place les combats intérieurs, plutôt que de s’arrêter aux grandes batailles sanguinolentes dont est généralement si friande la fantasy épique.
Avec Myrihandes, c’est jamais deux sans trois : encore un coup de cœur !
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